Malgré mon gabarit, j’ai toujours aimé la MINI Cooper parce que c’est une petite machine étonnamment pratique, très économique et, surtout, follement amusante à conduire. Pour faire ressortir encore plus ce dernier trait, MINI nous propose désormais une nouvelle version destinée aux inconditionnels de la marque et qui offre des aptitudes sportives assez délirantes : la MINI John Cooper Works GP.
La vraie nature de la MINI John Cooper Works GP
Avec ses appliques décoratives, ses jantes exclusives, son becquet avant, son déflecteur arrière et ses sorties d’échappement plus grosses, cette MINI Cooper affiche assez clairement son intention de figurer parmi les sportives d’élite. Mais sous la carrosserie, on trouve aussi des amortisseurs réglables à l’aide d’une clé afin d’offrir un comportement parfaitement adapté à sa piste préférée, des pneus de compétition Kumho ainsi que des freins empruntés à la sportive BMW 1M. Ces freins sont prodigieusement puissants, surtout avec un poids plume comme la GP.
En effet, cette MINI est encore plus légère que ses consœurs puisqu’elle est dépourvue de sièges arrière, de régulateur de vitesse et de pneu de secours.
Prix et caractéristiques de la MINI John Cooper Works GP 2013
La voiture tire ses 211 chevaux (et autant de lb-pi de couple) de son 4 cylindres turbocompressé de 1,6 L. Dans une voiture aussi petite et légère que cette Cooper, cela représente une puissance phénoménale. On peut moduler à volonté le grondement rauque mais quand même doux de l’échappement pour marquer les esprits sur son passage.
J’ai obtenu une consommation sous les 9 L/100 km même en faisant plusieurs pointes de vitesse sur l’autoroute. Peu de voitures modernes offrent autant de performance pour si peu d’essence.
On peut se procurer une MINI John Cooper Works GP 2013 à un prix de base de 44 900 $.
Au volant
La Cooper GP accélère à vous péter les vertèbres cervicales, comme on peut le constater en observant l’énorme cadran, situé juste au-dessus du levier de la boîte manuelle à 6 rapports, dont les passages se font en douceur. L’embrayage ne glisse pas indûment, mais l’accélérateur à commande électronique ne répond pas immédiatement à la pédale lors des passages de vitesse agressifs, peut-être pour ménager le rouage d’entraînement.
Le mode GP, associé au système antipatinage, porte à repousser ses limites, mais c’est là que la MINI John Cooper Works GP brille de tous ses feux. Sur ce mode, l’accélérateur et la direction répondent immédiatement, voire brusquement, à la moindre sollicitation. Cela démontre très clairement qu’on a avantage à prendre la voiture au sérieux. La MINI GP réagit vivement à chaque geste du conducteur, reste bien à plat en virage et offre une adhérence sans limite pour le commun des mortels.
La puissance de freinage est tout aussi étonnante, et on a tendance à surévaluer les distances nécessaires pour un arrêt complet lors des tests. La voiture donne l’impression qu’elle va piquer du nez et faire la culbute quand on écrase la pédale du milieu.
Mais c’est la direction qui impressionne par-dessus tout. Le moindre mouvement fait réagir le train avant, ce qui permet d’inscrire la voiture dans les courbes sans effort et avec une grande précision pour un plaisir extrême.
Je ne crois pas avoir déjà conduit une voiture de moins de 70 000 $ qui affichait de telles aptitudes pour la course. Contrairement aux voitures qu’on adapte soi-même à la piste, celle-ci est couverte par une garantie, et on n’a pas besoin d’attendre des pièces commandées sur eBay ni de passer des heures à les installer.
Toutefois, la MINI John Cooper Works GP 2013 sait aussi se montrer douce, raffinée et civilisée sur la route.
La MINI John Cooper Works GP 2013 sous toutes les coutures
Question agrément de conduite, la Cooper GP n’a pas d’égale. Bien qu’elle s’illustre quand on la pousse à fond, on l’apprécie aussi à la pompe quand on mesure la quantité de plaisir au litre qu’elle procure. De plus, la GP peut s’insérer dans des espaces de stationnement restreints et se faufiler dans la circulatipon facilement grâce à sa taille ridicule.
Les seules critiques visent habituellement l’absence de régulateur de vitesse. En effet, comme le petit turbo a tendance à pousser discrètement les pistons de plus en plus vite, certains pilotes se surprennent parfois à dépasser involontairement les limites.
D’autre part, il est préférable de s’assurer qu’on va vraiment exploiter les aptitudes sportives de cette MINI, puisqu’elle est chaussée sur des pneus dont la cote d’usure est de 50 seulement et que la suspension de compétition nécessite un entretien suivi.
Comparaisons
Aucune autre sportive à hayon ne se compare à cette MINI. En effet, bien qu’elles soient moins chères et plus conviviales au quotidien, ni la Mazdaspeed3, ni la Volkswagen GTI, ni la Ford Focus ST ne sont aussi aiguisées, agiles ou prêtes à prendre la piste. Par ailleurs, au prix de la Cooper GP, l’acheteur peut s’offrir une Mitsubishi Lancer Evolution ou une Subaru WRX STI, qui offrent toutes deux des performances relevées en toute saison grâce à leurs rouages intégraux et à leurs équipements et accessoires de compétition.
Ceux qui seront tentés par le comportement inspirant, l’économie d’essence et le caractère exclusif de la MINI GP devront s’y prendre tôt : seuls 50 exemplaires seront offerts au Canada.
La vraie nature de la MINI John Cooper Works GP
Avec ses appliques décoratives, ses jantes exclusives, son becquet avant, son déflecteur arrière et ses sorties d’échappement plus grosses, cette MINI Cooper affiche assez clairement son intention de figurer parmi les sportives d’élite. Mais sous la carrosserie, on trouve aussi des amortisseurs réglables à l’aide d’une clé afin d’offrir un comportement parfaitement adapté à sa piste préférée, des pneus de compétition Kumho ainsi que des freins empruntés à la sportive BMW 1M. Ces freins sont prodigieusement puissants, surtout avec un poids plume comme la GP.
En effet, cette MINI est encore plus légère que ses consœurs puisqu’elle est dépourvue de sièges arrière, de régulateur de vitesse et de pneu de secours.
Prix et caractéristiques de la MINI John Cooper Works GP 2013
La voiture tire ses 211 chevaux (et autant de lb-pi de couple) de son 4 cylindres turbocompressé de 1,6 L. Dans une voiture aussi petite et légère que cette Cooper, cela représente une puissance phénoménale. On peut moduler à volonté le grondement rauque mais quand même doux de l’échappement pour marquer les esprits sur son passage.
J’ai obtenu une consommation sous les 9 L/100 km même en faisant plusieurs pointes de vitesse sur l’autoroute. Peu de voitures modernes offrent autant de performance pour si peu d’essence.
On peut se procurer une MINI John Cooper Works GP 2013 à un prix de base de 44 900 $.
Au volant
La Cooper GP accélère à vous péter les vertèbres cervicales, comme on peut le constater en observant l’énorme cadran, situé juste au-dessus du levier de la boîte manuelle à 6 rapports, dont les passages se font en douceur. L’embrayage ne glisse pas indûment, mais l’accélérateur à commande électronique ne répond pas immédiatement à la pédale lors des passages de vitesse agressifs, peut-être pour ménager le rouage d’entraînement.
Le mode GP, associé au système antipatinage, porte à repousser ses limites, mais c’est là que la MINI John Cooper Works GP brille de tous ses feux. Sur ce mode, l’accélérateur et la direction répondent immédiatement, voire brusquement, à la moindre sollicitation. Cela démontre très clairement qu’on a avantage à prendre la voiture au sérieux. La MINI GP réagit vivement à chaque geste du conducteur, reste bien à plat en virage et offre une adhérence sans limite pour le commun des mortels.
La puissance de freinage est tout aussi étonnante, et on a tendance à surévaluer les distances nécessaires pour un arrêt complet lors des tests. La voiture donne l’impression qu’elle va piquer du nez et faire la culbute quand on écrase la pédale du milieu.
Mais c’est la direction qui impressionne par-dessus tout. Le moindre mouvement fait réagir le train avant, ce qui permet d’inscrire la voiture dans les courbes sans effort et avec une grande précision pour un plaisir extrême.
Je ne crois pas avoir déjà conduit une voiture de moins de 70 000 $ qui affichait de telles aptitudes pour la course. Contrairement aux voitures qu’on adapte soi-même à la piste, celle-ci est couverte par une garantie, et on n’a pas besoin d’attendre des pièces commandées sur eBay ni de passer des heures à les installer.
Toutefois, la MINI John Cooper Works GP 2013 sait aussi se montrer douce, raffinée et civilisée sur la route.
La MINI John Cooper Works GP 2013 sous toutes les coutures
Question agrément de conduite, la Cooper GP n’a pas d’égale. Bien qu’elle s’illustre quand on la pousse à fond, on l’apprécie aussi à la pompe quand on mesure la quantité de plaisir au litre qu’elle procure. De plus, la GP peut s’insérer dans des espaces de stationnement restreints et se faufiler dans la circulatipon facilement grâce à sa taille ridicule.
Les seules critiques visent habituellement l’absence de régulateur de vitesse. En effet, comme le petit turbo a tendance à pousser discrètement les pistons de plus en plus vite, certains pilotes se surprennent parfois à dépasser involontairement les limites.
D’autre part, il est préférable de s’assurer qu’on va vraiment exploiter les aptitudes sportives de cette MINI, puisqu’elle est chaussée sur des pneus dont la cote d’usure est de 50 seulement et que la suspension de compétition nécessite un entretien suivi.
Comparaisons
Aucune autre sportive à hayon ne se compare à cette MINI. En effet, bien qu’elles soient moins chères et plus conviviales au quotidien, ni la Mazdaspeed3, ni la Volkswagen GTI, ni la Ford Focus ST ne sont aussi aiguisées, agiles ou prêtes à prendre la piste. Par ailleurs, au prix de la Cooper GP, l’acheteur peut s’offrir une Mitsubishi Lancer Evolution ou une Subaru WRX STI, qui offrent toutes deux des performances relevées en toute saison grâce à leurs rouages intégraux et à leurs équipements et accessoires de compétition.
Ceux qui seront tentés par le comportement inspirant, l’économie d’essence et le caractère exclusif de la MINI GP devront s’y prendre tôt : seuls 50 exemplaires seront offerts au Canada.
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