D'après CIK-FIA
Fils d’un chef-mécano d’une usine d’explosifs, Fernando Alonso Diaz n’avait, selon certaines théories, aucune chance de devenir pilote de Formule 1. Pourtant, à force de travail et d’abnégation, le garçon d’Oviedo a su valoriser l’incroyable talent naturel enfoui en lui pour se faire une belle place dans le livre d’histoire de la F1 et à devenir deux fois Champion du monde. Placé par son père derrière le volant d’un kart alors qu’il n’a que 3 ans, Fernando démontre rapidement de sérieuses aptitudes. À 7 ans, il remporte le Championnat des Asturies (sa région natale) dans la catégorie des enfants. Et il récidive les deux années suivantes, tout en remportant également plusieurs championnats dans les régions voisines ! Un rêve... Issu d’un milieu modeste, Fernando est bien conscient des sacrifices consentis par sa famille, mais il s’accroche à son rêve. Alors que son père éprouve de plus en plus de difficultés pour financer les courses de son fils, l’Espagnol Marco Genis décide de le prendre sous son aile. Il parle aussi du petit prodige à Mike Wilson, qui réalise vite qu’il a quelque chose de spécial en lui.
Dès ses 12 ans, Fernando est entièrement pris en charge par Wilson et l’usine IAME et il accumule les résultats de choix : imbattable en Espagne, où il remportera six couronnes nationales consécutives, il brille aussi au niveau international avec un premier podium lors du Trophée Arc-en-Ciel CIK-FIA des Cadets en 1995. La consécration, c’est en 1996 qu’elle viendra sous la forme d’une victoire à la Coupe des 5 Continents CIK-FIA des Juniors à Genk.
Un an plus tard, sur la même piste belge, Alonso domine allègrement le championnat d’Europe ICA. Il gagne ses huit manches qualificatives et la pré-finale, prend le meilleur départ en finale puis… commet l’irréparable ! Un vibreur abordé un peu trop violemment au quatrième tour le jette hors de la piste. Pour Fernando, la désillusion est énorme… Mais c’est le genre d’épreuve qui rend un champion plus fort encore. Poursuivant avec assiduité son apprentissage en Formule A (vice-champion d’Europe en 98) puis en Formule Super A (la catégorie reine à l’époque), le jeune Fernando effectue en 1999 ses débuts en monoplace. Le 4 mars 2001, un an et demi après son dernier Mondial de kart, Fernando Alonso est au départ du Grand Prix d’Australie au volant d’une Minardi.
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