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Kurt Busch complète le test d'orientation des recrues à Indianapolis

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Khatir Soltani
Ancien champion de la Coupe Sprint de NASCAR, Kurt Busch a complété jeudi le test d’orientation des recrues à l’Indianapolis Motor Speedway, atteignant la vitesse moyenne de 218,210 milles à l’heure dans une voiture de l’écurie Andretti Autosport.

Toutefois, Busch refuse de confirmer si son intention est de participer aux deux grandes épreuves qui auront lieu le dimanche 26 mai (week-end du Memorial Day) : le Coca-Cola 600 au Charlotte Motor Speedway, puis aux 500 Milles d’Indianapolis.

Kurt Busch IndyCar Indianapolis 2013
(Photo: Chris Jones)

« Je dois être plus confortable dans la voiture Indy. Aujourd’hui, même après 10 tours de piste, j’en avais encore les doigts crispés. Mais après, c’est devenu un peu plus facile, » de dire Busch.

En ce qui a trait à participer aux deux courses, Busch demeure vague. « Il y a le côté psychologique de la chose, le côté physique et puis le financement qu’il faut trouver. En ce moment, Kyle Moyer (directeur général d’Andretti Autosport) lance un regard interrogateur du côté de Michael Andretti. Michael voudrait bien qu’on le fasse, mais il sait qu’il a déjà cinq voitures qui tenteront de se qualifier pour l’Indy 500 », de dire Busch.

Kurt Busch IndyCar Indianapolis 2013
(Photo: Chris Jones)

Kurt Busch a donc réalisé le programme des recrues, complétant 83 tours de l’anneau de 2,5 milles à différentes vitesses dans la voiture que conduira Ryan Hunter-Reay, champion en titre de la série IZOD IndyCar.

Le pilote, natif de Las Vegas, savait bien que sa première négociation du virage 1 à bord d’une monoplace allait être une expérience totalement différente que celle qu’il a connue aux commandes d’une grosse et lourde voiture de Coupe Sprint.

Kurt Busch IndyCar Indianapolis 2013
(Photo: Chris Jones)

« Ce fut pour moi la plus énorme différence. Quand vous voulez expérimenter le monde réel d’une voiture Indy, il faut avoir le pied à fond sur l’accélérateur », de dire Busch.

« Toutefois, votre cerveau vous dit que ça n’a pas de sens ! Un stock-car est lourd et manque d’appui aérodynamique. Il faut se convaincre que ça va passer dans un IndyCar. Alors j’ai tenté de passer le virage 1 presque à fond. Je n’étais plus sur la bonne trajectoire. J’ai pris le point de corde trop tôt et j’ai dû braquer un peu plus le volant en sortie de virage. Mais quand j’ai vraiment tenu l’accélérateur enfoncé, tout a changé. La voiture est devenue plus docile et les choses ont commencé à devenir plus normales pour moi. Je percevais moins la vitesse. Pourtant, je roulais de plus en plus vite », d’expliquer Kurt Busch.

Kurt Busch IndyCar Indianapolis 2013
(Photo: Chris Jones)


Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada